Le Roman algérien, Chapitres I et 2
Katia Kameli
Beaux-Arts de Paris, Amphithéâtre des Loges
Jeudi 22 mars 2018
Katia Kameli, Le Roman algérien (Chapitre I), 2016. Courtesy de l'artiste
Avec Le Roman algérien, Katia Kameli livre une réflexion implacable et chargée d'affects sur la fabrique des images et la manière dont les représentations d'un contexte particulier – ici, l'écriture de l'histoire officielle de l'Algérie – permettent de mener une imago-critique plus générale sur nos rapports aux récits, aux idéologies et aux images qui les façonnent et les traduisent.
Dans Le Roman algérien (Chapitre 1), nous sommes plongés dans l'histoire récente de l'Algérie et la mémoire de ses habitants via la collection d'images et de cartes postales d'un célèbre kiosque de la rue Larbi M'Hidi d'Alger, rue parmi les plus passantes de cette mégalopole méditerranéenne aux multiples strates historiques.
Dans Le Roman algérien (Chapitre 2), nous revenons aux mêmes images via le regard informé de deux contemporaines capitales : la philosophe Marie-Josée Mondzain et l'auteure Wassyla Tamzali. Leurs analyses ouvrent un espace de négociation à partir duquel l'histoire peut se remettre en mouvement et embrasser la complexité des points de vue.
Cette séance inaugure le partenariat annuel de Caro Sposo avec l'École des Beaux-Arts de Paris.
Née en 1973, Katia Kameli vit et travaille à Paris. Diplômée des Beaux-Arts de Bourges et de Marseille (post-diplôme le Collège invisible), son œuvre a fait l'objet en 2016 d'une exposition personnelle à The Mosaic Rooms, Londres, intitulée What Language Do You Speak Stranger ? Son œuvre a été récemment montrée dans des expositions collectives au Centre Pompidou, Paris, au Mucem, Marseille, à Bozar, Bruxelles, et aux Biennales de Bamako et Marrakech. Elle participe en 2018 à la Biennale de Dakar.